Nom latin : Nom scientifique de l’espèce

Nom vernaculaire : Nom commun de l’espèce

Autres noms d'usage : Autres noms d'usage de l’espèce

Famille : Nom de famille à laquelle appartient l'espèce, c'est le nom proposé selon la classification APG III dont la théorie fondamentale est de chercher à comprendre des degrés de parenté existants entre les espèces en étudiant leurs histoires évolutives (ou phylogénie). Elle s'appuie sur la cladistique et utilise, entre autres,les techniques de biologie moléculaire. Cette 3ème version de classification phylogénétique, publiée en 2009 par l'Angiosperms Phylogeny Group, est actuellement la classification botanique la plus importante pour les plantes à fleurs (angiospermes).

Autres noms de la famille : Autres noms d'usage de la famille anciennement ou communément utilisés.

Pérennité : Longueur du cycle de vie naturel de l'espèce.

Potentiel mellifère : Ce critère caractérise le potentiel mellifère de l'espèce dans un objectif économique de production de miel pour l'apiculteur. Les classes utilisées sont caractérisées en kg/ha:

<50 -> Bas / 50-150 -> Moyen / 150-300 -> Bon / >300 -> Excellent

Commentaires ressources florales : Les ressources nectarifères et polliniques jouent un rôle important sur la santé et la productivité des abeilles tant à l'échelle de l'individu qu'à celle de la colonie. L'objectif de ce commentaire est de détailler, le plus précisément possible, l'offre en ressources florales de l'espèce (qualitatif et quantitatif). En général, les abeilles vont privilégier les sources de nectar comprises entre 30 et 50 % de sucres, avec une affinité pour les nectars riches en hexoses (glucose et fructose), ce qui est traduit dans les fiches par le rapport S/G+F (sucrose/glucose+fructose). En ce qui concerne les pollens, les plus sains pour les abeilles mellifères sont généralent ceux dont la teneur en protéines est supérieure à 20%. Ces informations synthétisent les données présentes dans la bibliographie (Dans le cas où différentes sources avancent des données divergentes, une moyenne est proposée).

Taille du pollen : Selon les espèces végétales, la taille des pollens varie de quelques micromètres à quelques centaines de micromètres (la valeur présentée ici est le diamètre polaire). Certains pollens sont "préférés" par les butineuses de pollen de par leur taille: en effet, il est plus simple pour elles d'agglomérer en pelotes du pollen dont le diamètre est inférieur à 50 micromètres Les pollens de diamètre supérieur à 100 micromètres sont rarement collectés.

Forme : Les pollens ont des formes très diversifiées : pour chaque espèce la forme du pollen est spécifique. Ainsi, l'analyse palynologique permet d'identifier précisément la plante visitée par les butineuses en fonction de la morphologie et de la taille du pollen. A l'aide d'un microscope, l'échantillon de miel peut révéler la ou les source(s) du butinage grâce aux grains de pollen contenus dans le nectar. Un miel monofloral présentera majoritairement un seul type de pollen, alors qu'un miel "toutes fleurs", ou polyfloral, sera constitué d'un mélange relativement homogène de différents pollens. D'autres part, certains pollens présentent des excroissances, ce qui augmente les points d'accroches sur les poils branchus des abeilles, et facilite leur dissémination d'une fleur à l'autre.

Couleur(s) des pelotes : Les pelotes sont constituées des pollens que les abeilles ont amassé sur leurs pattes arrière pendant le butinage des fleurs. Un pollen d'une espèce florale possède en général une couleur propre qui le distingue de celui d'une autre espèce. Cela permet parfois de distiguer à l'oeil nu l'espèce butinée, et apporte une information supplémentaire pour la description des pollens.

Description de la fleur : Dans cette partie sont présentées des informations relatives à l'attractivité de la fleur pour les abeilles, avec, dans la mesure où les informations sont disponibles, sa profondeur, son odeur, sa forme, sa couleur...
L'attractivité d'une fleur est déterminée non seulement par son odeur mais aussi par son apparence (couleur et forme). Les butineuses peuvent mémoriser ces repères en associant la récompense à la plante qu'elles viennent de visiter. En outre, la morphologie de la fleur influe sur l'accessibilité du nectar pour l'abeille. La profondeur de la corolle ainsi que l'ouverture des pétales peuvent être plus ou moins adaptées à la taille des abeilles et à la longueur de leurs trompes (langues).

Rapidité et durée de la floraison : La durée semis - floraison permet de connaître la capacité d'une espèce à fleurir dans un laps de temps donné. Elle est évidemment fortement dépendante des variétés et des conditions pédoclimatiques. La valeur donnée ne peut être considérée que comme indicative.

Période de floraison : La période de floraison présentée ici est une indication sur la période "naturelle" de floraison, période durant laquelle la plante peut fleurir en conditions naturelles.

Notes pour le côté apicole : Sont notées ici toutes les éventuelles informations annexes: la sécrétion de nectars extrafloraux, l'attractivité pour d'autres pollinisateurs, les "freins" à prendre en compte pour assurer un bon déroulement de la floraison, etc...

Utilisation : Type d'utilisation le plus adapté selon les caractéristiques de l'espèce. Implantation en jachère, en interculture, comme dérobée ou culture de rente ou pour une autre utilisation, telle qu'une utilisation en bande tampon, bande enherbée...

Type de sol pertinent : Chaque espèce se développe de façon optimale dans certaines conditions pédologiques. Cependant, beaucoup d’espèces tolérent un large éventail de types de sol.

Enracinement : Système racinaire typique de l'espèce.

PMG : Le poids de mille grains est un critère intéressant pour faciliter les mélanges et être en mesure de choisir le meilleur semoir.

Coût de la semence : Prix de référence ou fourchette de prix donnant une indication du prix de la semence au kilogramme. Il peut évidemment varier selon les années, les zones, la situation du marché et la disponibilité des graines. Mis à jour en 2014.

Coût par hectare : Calculé à partir du ratio coût/kilogramme et de la densité de semis. Les classes présentées sont caractérisées en euro/ha:

<20 -> Bas / 20-40 -> Moyen / >40 -> Élevé

À prendre en compte : Les paramètres à prendre en considération pour réussir au mieux le semis. Par exemple, la préparation du sol, le semoir qui semble le plus approprié...

Atouts : Les avantages que procurent l'espèce, comme par exemple, un fort pouvoir de recouvrement de sol, être concurrentiel envers les adventices, un effet anti-nématode...

Biomasse : La biomasse moyenne produite par un couvert monospécifique et bien développé de cette espèce (en t/ha). C'est une référence importante pour juger de l'efficacité de l'utilisation de la plante en tant qu'engrais vert, piège à azote ou fourrage.

Utilisation fourragère : La possibilité d’être utilisée comme aliment animal et si oui avec quelles restrictions.

Destruction (par broyage) : La facilité avec laquelle le couvert peut être détruit par broyage. Les classes utilisées sont des appréciations globales (Faible / Moyenne / Bonne / Très bonne).

Notes pour la destruction : Sont notées ici d'éventuelles informations annexes: la sensibilité au gel, des moyens de destruction alternatifs au broyage, des "freins" à prendre en compte pour bien réussir la destruction....

Cette partie donne des conseils sur l'utilisation de l'espèce afin d'en faciliter l'implantation et la conduite, en fonction des différents usages qui en seront proposés.

Piégeage d'azote du sol : Ce critère donne une appréciation générale de la capacité de la plante à "pièger" les nitrates du sol. Les classes utilisées sont des appréciations globales (Moyen / Fort / Très fort).

Notes pour le piégeage d'azote : Dans les zones désignées comme vulnérables à la pollution diffuse par les nitrates d'origine agricole (zones vulnérables), il est obligatoire de couvrir le sol avec des cultures intermédiaires "piège à nitrates" (CIPAN). Ceci, afin de réduire l'entrée, par lixiviation avec les précipitations hivernales, des excédents de nitrates issus des programmes de fertilisation dans la nappe phréatique. Pour pouvoir réduire efficacement cette pollution, il faut non seulement prendre en compte la quantité d'azote piégée par la plante, mais aussi le rapport C/N (carbone sur azote) qui peut permettre d'estimer la vitesse à laquelle l'azote piégé sera restitué au sol. Plus le rapport C/N est petit, plus la restitution d'azote sera rapide. Si cette information est disponible, elle est notée dans cette rubrique, ainsi que toutes les éventuelles informations annexes pouvant être d'intérêt dans ce domaine.

ITSAP – L'Institut Technique et Scientifique de l'Apiculture et de la Pollinisation a pour objectif de concourir au développement de l'apiculture à travers l'expérimentation, la recherche appliquée, l'assistance technique et économique, l'animation, la diffusion et la formation. Il conduit des actions décidées par les professionnels de la filière apicole. Ses travaux traduisent les attentes et préoccupations du terrain.
L’institut assure les missions suivantes :

• Préserver et améliorer la santé du cheptel apicole ;
• Améliorer le potentiel génétique du cheptel apiaire ;
• Optimiser les services rendus par l’abeille à l’agriculture et conforter les ressources alimentaires de l’abeille ;
• Mettre en place des systèmes de traçabilité pour assurer la qualité des produits de la ruche ;
• Installer un observatoire technico-économique des exploitations apicoles.

Ces missions se déclinent en diverses actions :

• développement des connaissances des systèmes technico-économiques apicoles qui influent sur le revenu ;
• adaptation des exploitations aux attentes sociales dans le cadre des objectifs de développement durable et de qualité des produits ;
• conception de systèmes techniques agricoles pour une meilleure prise en compte de l’abeille et des pollinisateurs ;
• protection sanitaire de l’abeille ;
• contribution à la coordination de la recherche appliquée en lien, avec la recherche scientifique sur l’abeille et les pollinisateurs ;
• diffusion et valorisation des résultats issus des travaux de recherche, en particulier au travers de ses organes de diffusion (site internet, bulletin technique, lettre d’information, fiches techniques,…) ;
• actions de coopération internationale…

Il s'agit ainsi d'organiser la filière apicole en créant un institut interprofessionnel de recherche appliquée, sur le modèle de ce qui existe dans l'agriculture en général.

L’ACTA, le réseau des instituts des filières animales et végétales fédère les Instituts techniques agricoles spécialisés dans la recherche agricole appliquée. Ils interviennent dans l’obtention et la diffusion des innovations au service des agriculteurs et des consommateurs. Ce réseau des instituts des filières animales et végétales représente :

• 15 instituts techniques agricoles qualifiés dont l’ACTA, tête du réseau.
• Les outils professionnels de recherche appliquée et de transfert technologique au service des filières agricoles.
• Une présence sur le territoire avec plus de 200 sites en région.
• Une force de 1140 ingénieurs et techniciens.
• Un budget de 186 millions d’euros en 2010 dédiés à la recherche agricole appliquée.

L'ITSAP-Institut de l'abeille est adossé à l'ACTA dans le cadre du processus de qualification des instituts techniques agricoles.

L’ACTA informatique, une branche sous l’ACTA avec ses compétences informatiques offre les bonnes solutions en réponses des besoins des clients. Spécialiste dans le domaine agricole, les produits et les services contribuent à informatiser les connaissances agro-alimentaires tout en facilitant les démarches de propagation des idées dans ce domaine. Pour cette base de données, l’ACTA informatique fournit les supports techniques pour la construction de la structure et la mise-en-ligne des informations de cet outil.

Adhérente de l'ITSAP-Institut de l'abeille, l’ADAPIC (Association de développement de l'apiculture du Centre) s’occupe de la mise-en-œuvre du suivi apicole des expérimentations du volet 1 d’InterAPI. Ce suivi consiste à tester la dynamique des populations d’abeille, par le poids des colonies et la quantité de couvain dans les colonies à différentes dates, le taux de survie hivernal des colonies en fonction des modalités testées (présence ou non d’un couvert mellifère en automne). L’ADAPIC est également la structure qui assure le lien entre le projet et les apiculteurs professionnels de la région Centre.

Visant à renforcer la compétitivité des exploitations, ouvrir des débouchés et améliorer la rentabilité des productions et des filières en satisfaisant consommateurs et citoyens, ARVALIS – Institut du végétal s’occupe des expérimentations techniques appuyées par un réseau d’ingénieurs et d’experts sur le territoire national. Il aspire à une agriculture technologique, performante et résolument durable. Le champ d’activité d’ARVALIS concerne 80 % de la superficie agricole française : filières céréales à paille (blé tendre, blé dur, orges, triticale, seigle, avoine, riz...),  maïs (grain, fourrage, semences, doux), sorgho, pommes de terre, fourrages, lin et tabacs. ARVALIS se focalise au sein de ce projet sur les expérimentations des différentes espèces végétales potentiellement intéressantes à mettre en interculture. Les objectifs sont de tester la performance mellifère de ces dernières, la relation entre les ressources trophiques offertes et la demande par les abeilles ainsi que la faisabilité de ces dernières en tant qu’interculture.

Créé en 1957, le CETIOM (Centre Technique des Oléagineux et du Chanvre Industriel) est l'organisme technique de recherche et de développement au service des productions oléagineuses françaises, et depuis 2010, du chanvre industriel. Les principales productions concernées sont : le colza, le tournesol, le soja, le lin et le chanvre industriel. Son premier objectif est d'améliorer la compétitivité économique des cultures oléagineuses et du chanvre dans le cadre d'une production durable, à toutes les étapes de la filière, depuis la production jusqu'à l'utilisation des produits transformés. Sur le terrain, il accompagne les organismes concernés par le développement des oléagineux et du chanvre industriel grâce à son réseau d'expérimentation et d'experts. Les connaissances et expériences précieuses du CETIOM concernant surtout le tournesol et le colza ont enrichi et solidifié le contenu de cette base de données. p

Les Chambres régionales d'agriculture sont des établissements publics à vocation professionnelle, dirigés par des élus représentant l'ensemble des acteurs du monde agricole et rural.


Elles ont pour vocation de contribuer au développement durable de l'agriculture et des  territoires, au travers de deux missions :
•    Elles représentent les intérêts économiques et professionnels de l'agriculture et assurent un relais primordial entre le monde agricole, l'Etat et les autres acteurs socio-économiques.
•    Elles proposent un service de proximité indépendant, auprès des agriculteurs et autres acteurs ; en matière d'expertise, conseil technique, formation, recherche-développement. Elles interviennent dans des domaines tels que l'agronomie, l'environnement, l'aménagement du territoire…

Dans le cadre du projet InterAPI, les chambres départementales d’agriculture du Loir et Cher (41), de l’Eure et Loir (28) et du Loiret (45) ont animé localement l’expérimentation de couverts d’interculture mellifère avec les agriculteurs volontaires. La  Chambre régionale d’agriculture du Centre est intervenue dans la coordination d’ensemble de cette expérimentation, sur les aspects méthodologiques et rédactionnels notamment. Ces Chambres d’agriculture ont été retenues pour participer au projet car elles interviennent sur notre zone d’étude : la  Beauce, où se trouvent principalement des grandes exploitations de céréaliculture. Leur rôle était de nous permettre d’assurer une bonne orientation au projet en nous rapprochant au plus près des besoins des agriculteurs.

Ce sont des établissements publics à vocation professionnelle, dirigés par des élus représentant l'ensemble des acteurs du monde agricole et rural.
Elles ont pour vocation de contribuer au développement durable de l'agriculture et des  territoires, au travers de deux missions :
•    Elles représentent les intérêts économiques et professionnels de l'agriculture et assurent un relais primordial entre le monde agricole, l'Etat et les autres acteurs socio-économiques.
•    Elles proposent un service de proximité indépendant, auprès des agriculteurs et autres acteurs ; en matière d'expertise, conseil technique, formation, recherche-développement. Elles interviennent dans des domaines tels que l'agronomie, l'environnement, l'aménagement du territoire…

Dans le cadre du projet InterAPI, les chambres départementales d’agriculture du Loir et Cher (41), de l’Eure et Loir (28) et du Loiret (45) ont animé localement l’expérimentation de couverts d’interculture mellifère avec les agriculteurs volontaires. La  Chambre régionale d’agriculture du Centre est intervenue dans la coordination d’ensemble de cette expérimentation, sur les aspects méthodologiques et rédactionnels notamment. Ces Chambres d’agriculture ont été retenues pour participer au projet car elles interviennent sur notre zone d’étude : la  Beauce, où se trouvent principalement des grandes exploitations de céréaliculture. Leur rôle était de nous permettre d’assurer une bonne orientation au projet en nous rapprochant au plus près des besoins des agriculteurs.

Ce sont des établissements publics à vocation professionnelle, dirigés par des élus représentant l'ensemble des acteurs du monde agricole et rural.
Elles ont pour vocation de contribuer au développement durable de l'agriculture et des  territoires, au travers de deux missions :
•    Elles représentent les intérêts économiques et professionnels de l'agriculture et assurent un relais primordial entre le monde agricole, l'Etat et les autres acteurs socio-économiques.
•    Elles proposent un service de proximité indépendant, auprès des agriculteurs et autres acteurs ; en matière d'expertise, conseil technique, formation, recherche-développement. Elles interviennent dans des domaines tels que l'agronomie, l'environnement, l'aménagement du territoire…

Dans le cadre du projet InterAPI, les chambres départementales d’agriculture du Loir et Cher (41), de l’Eure et Loir (28) et du Loiret (45) ont animé localement l’expérimentation de couverts d’interculture mellifère avec les agriculteurs volontaires. La  Chambre régionale d’agriculture du Centre est intervenue dans la coordination d’ensemble de cette expérimentation, sur les aspects méthodologiques et rédactionnels notamment. Ces Chambres d’agriculture ont été retenues pour participer au projet car elles interviennent sur notre zone d’étude : la  Beauce, où se trouvent principalement des grandes exploitations de céréaliculture. Leur rôle était de nous permettre d’assurer une bonne orientation au projet en nous rapprochant au plus près des besoins des agriculteurs.

Ce sont des établissements publics à vocation professionnelle, dirigés par des élus représentant l'ensemble des acteurs du monde agricole et rural.
Elles ont pour vocation de contribuer au développement durable de l'agriculture et des  territoires, au travers de deux missions :
•    Elles représentent les intérêts économiques et professionnels de l'agriculture et assurent un relais primordial entre le monde agricole, l'Etat et les autres acteurs socio-économiques.
•    Elles proposent un service de proximité indépendant, auprès des agriculteurs et autres acteurs ; en matière d'expertise, conseil technique, formation, recherche-développement. Elles interviennent dans des domaines tels que l'agronomie, l'environnement, l'aménagement du territoire…

Dans le cadre du projet InterAPI, les chambres départementales d’agriculture du Loir et Cher (41), de l’Eure et Loir (28) et du Loiret (45) ont animé localement l’expérimentation de couverts d’interculture mellifère avec les agriculteurs volontaires. La  Chambre régionale d’agriculture du Centre est intervenue dans la coordination d’ensemble de cette expérimentation, sur les aspects méthodologiques et rédactionnels notamment. Ces Chambres d’agriculture ont été retenues pour participer au projet car elles interviennent sur notre zone d’étude : la  Beauce, où se trouvent principalement des grandes exploitations de céréaliculture. Leur rôle était de nous permettre d’assurer une bonne orientation au projet en nous rapprochant au plus près des besoins des agriculteurs.

Coop de France est depuis 1966 (Ex CFCA) l’organisation professionnelle unitaire de la coopération agricole, porte-voix politique des entreprises coopératives auprès des pouvoirs publics français et européens, des médias et de la société civile. Coop de France est aujourd’hui structurée autour de 5 domaines d’expertises au service de 2 pôles économiques : un pole animal (bétail et viande / nutrition animale / aviculture) et végétal (métiers du grain / déshydratation de la luzerne).
Coop de France Centre est la fédération régionale des coopératives agricoles de la région Centre, ses missions sont la représentation et la défense du mouvement coopératif agricole, la communication vers les coopératives et vers les acteurs externes, la formation des administrateurs et des salariés, le conseil.
Pour cette base de données, Coop de France Centre s’appuie sur les coopératives locales partenaires (Agropithiviers, coop de Boisseaux, AXEREAL, SCAEL) pour donner des conseils utiles par rapport aux choix des espèces et les caractéristiques à prendre en compte.

Premier institut de recherche agronomique en Europe et deuxième dans le monde, l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) mène des recherches finalisées pour une alimentation saine et de qualité, pour une agriculture compétitive et durable, et pour un environnement préservé et valorisé. InterAPI est implanté de manière indépendante dans deux sites INRA : INRA PACA, Site d’Avignon, et INRA Poitou-Charentes, Site du Magneraud. Le laboratoire Abeilles et environnement du site d’Avignon est le plus grand centre européen spécialisé dans les recherches sur l’abeille. En conséquence, l'ITSAP – Institut de l’abeille a pu bénéficier de forts soutiens issus des recherches scientifiques et des ressources bibliographiques. L’INRA Magneraud  gère un dispositif de suivi de colonies sur 450 km² destiné à étudier l'écologie de l'abeille domestique en territoire agricole. Il possède une expertise en ressources florales à partir de l'identification et des analyses de pollens récoltés par les abeilles qui a permi à l’ITSAP de mettre à profit son réseau d’apiculteurs dans ce projet.

Jouffray Drillaud, semencier français et producteur de graines fourragères et gazons, commercialise des semences pour l'élevage, les grandes cultures et l'environnement.
 Elle tient en France une place de leader dans la production de semences fourragères, gazons, et bon nombre d’espèces particulières à fort intérêt écologique vis-à-vis de l’environnement.
 Jouffray Drillaud produit par exemple des semences de Dactyle, Légumineuses, Lupin, Luzerne, Sorgho, Maïs, Tournesol, Trèfle, Vesce,... Dans le cadre d’InterAPI, l’entreprise a fourni des sources de semences et donné des conseils selon son expérience.

L'Établissement Public Local d'Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole La Saussaye est situé à 8 km de Chartres. C’est un "Pôle de formations en sciences et technologies du vivant" qui permet aux jeunes d'acquérir une formation et une qualification par la voie professionnelle. Dans la petite région agricole de la Beauce chartraine, une exploitation typique en recherche d'adaptation permanente aux nouvelles attentes économiques et sociétales. L'exploitation agricole de l'EPL de Chartres "la Saussaye" s'étend sur une surface de 136 ha cultivés en grandes cultures non irriguées. L'ensemble des parcelles se situe autour de l'établissement ce qui facilite grandement l'utilisation pédagogique de l'exploitation. L'exploitation est qualifiée "Quali'terre" et "Agriculture raisonnée". Elle est en phase de conversion sur 30 ha en Agriculture Biologique.